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Les Camisards à Alès ...

Les Camisards à Alès ...

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Les Camisards à Alès ...

ce w end, 4ème reconstitution de la guerre des camisards dans toute la ville et surtout au Fort Vauban.
Les camisards (de l'occitan languedocien « camiso », chemise) sont les paysans huguenots (protestants) français de la région montagneuse des Cévennes, qui se rebellèrent entre 1702 et 1705 contre le roi Louis XIV. Les camisards, ainsi appelés en raison des chemises blanches qu'ils portaient au-dessus de leurs armures durant leurs attaques nocturnes, avaient trouvé refuge dans les Cévennes après les persécutions qui suivirent la révocation par Louis XIV, en 1685, de l'édit de Nantes (1598), qui garantissait la liberté religieuse. La révolte fut portée par un « réveil religieux » au sein des huguenots, alimenté par les prophéties des « inspirés », tel Abraham Mazel. Dans un premier temps, la révolte partit du massif du Bougès, dans les Hautes-Cévennes, et plus précisément du hameau de Vieljouves, au-dessus du Rouve (commune de Saint-André-de-Lancize), où Abraham Mazel reçut le 22 juillet 1702 une « inspiration divine » lui enjoignant de libérer les huguenots faits prisonniers et torturés par l'abbé du Chayla au Pont de Montvert. Celui-ci fut assassiné le 24 juillet 1702 au cours de la libération par la force des prisonniers. Menés par des chefs dont principalement un fils de boulanger, Jean Cavalier, les camisards pratiquèrent contre les troupes royales des actions de guérilla à partir de leurs forteresses dans les montagnes. Des églises catholiques furent incendiées et leurs prêtres tués ou forcés à fuir. Avec l'aval du pape Clément XI, qui rédigea une bulle excommuniant les camisards, les soldats du roi dirigés par le maréchal de Montrevel rasèrent plus de 450 villages, tuant parfois tous leurs habitants.

La méthode forte de la répression fut sans résultat. Alors que la France était engagée dans la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714), les camisards parvenaient à engager jusqu'à 20 000 soldats. En 1704, le nouveau commandant des forces royales depuis mars, le maréchal de Villars, partisan de l'apaisement, rencontra Cavalier et parvint à composer avec lui. Il fit sa soumission à Nîmes en mai 1704. L'insurrection se poursuivit toutefois par la majorité des camisards qui refusèrent les propositions de l'autorité royale et qui demandaient la restauration complète de leurs droits garantis par l'édit de Nantes. La lutte fut dès lors menée par d'autres chefs tel le berger Pierre Laporte, appelé Rolland, qui fut tué en 1704, comme l'ancien soldat Ravenel, mort exécuté. Elle connut un regain dans le Vivarais en 1709 et 1710 jusqu'à l'arrestation, du fait d'une trahison, et l'exécution du successeur de Cavalier, le prophète Abraham Mazel.

Pour la petite histoire, j'habite juste à côté de la Tour de Bilhot où plus de 300 camisards ont été brûlés et leurs corps jetés dans la mare voisine ... je vois la plaque commémorative tous les jours car à côté de mon portail ... mais je n'ai encore rien trouvé en faisant mes plantations ..... ouf !!!!

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