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Paris-Brest-Paris 1966 (2)

Paris-Brest-Paris 1966 (2)

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Jean Albert Richard


Premium (World), Runkel

Paris-Brest-Paris 1966 (2)

Es handelt sich hierbei um ein Bild, das Bernard Déon, der Historiker
vom Radrennen Paris-Brest-Paris, am Straßenrand etwa 40 Kilometer nach dem Start aufgenommen hat.
Die durchgefahrene Ortschaft heißt La Queue-lès-Yvelines, wo
drei langgezogene Rampen, jeweils durch ein kurzes Flachstück
getrennt, sich befinden.

Klammer auf...

Es gibt bei solchen Veranstaltungen zwei Arten von Teilnehmern,
erstens sind es diejenigen, die nur wissen wollen, wie lange sie
brauchen um 1.200 Kilometer auf dem Rad zurückzulegen, und
zweitens ist auch eine gewisse Minderheit da, die man als "harter
Kern" bezeichnen kann: es sind nämlich die Rekordjäger.
Die Konstellation ist also ähnlich wie heute bei Stadtmarathonläufen,
die es damals noch nicht gab.

...Klammer zu.

Die besagten Rampen bildeten also eine günstige Gelegenheit
um die erste "Sortierung" der etwa 180 Teilnehmer vorzunehmen.
Bisher war das Tempo enorm hoch gewesen (laut Zeugen und
Presseberichten haben wir 45 Kilometer in der ersten Rennstunde
zurückgelegt), aber solange das Streckenprofil mehr oder weniger
flach ist, kann fast jeder mitfahren.
Es wurde nicht direkt angegriffen, sondern bergauf noch mehr
beschleunigt: ich habe in der ersten Rampe geführt, wie man hier
sieht, und nach getaner Arbeit mich von meinem Mannschaftskameraden Rolland Bailly aus Lyon ablösen lassen.
Der hat dann in der zweiten Rampe das Hauptfeld weiterhin richtig
geschüttelt, und Robert Demilly tat das gleiche in der dritten Rampe.
Nach dem Gipfel haben wir uns gezählt, 18 Fahrer noch, ungefähr 10 zu 1, es war eine gute Quote gewesen.
Alle anderen haben uns nur noch einmal gesehen, als wir schon
auf der Rückfahrt von Brest waren, und sie noch unterwegs zum
Wendepunkt...
Man sieht am rechten Bildrand einen kleinen Abstand nach dem letzten sichtbaren Fahrer. Genau da haben die anderen den
Kontakt verloren, und abreißen lassen müßen.

FC-Mitglied Claus Cille hat schon das erste PBP Bild kommentiert,
und wollte mehr: seine Wünsche sind mir Befehle, jetzt hat er mehr.
Wer nicht genug davon kriegen kann, sollte folgende Webseite
besuchen:

http://www.randonneurs.bc.ca

Button: Paris-Brest-Paris
Jahrgang: 1966 (auch 1971)

Viel Spaß!

Paris-Brest-Paris (1)
Paris-Brest-Paris (1)
Jean Albert Richard


Paris-Brest-Paris 1966 (3)
Paris-Brest-Paris 1966 (3)
Jean Albert Richard


Paris-Brest-Paris 1966 (4)
Paris-Brest-Paris 1966 (4)
Jean Albert Richard


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Il s'agit ici d'une photo prise au bord de la route par Bernard Déon, l'historien de la course cycliste Paris-Brest-Paris, quelque 40 kilomètres après le départ.
La localité traversée s'appelle La Queue-lès-Yvelines, où se trouvent trois longues rampes successives séparées chaque fois par un court tronçon plat.

Ouvrons une parenthèse...

Il y a deux sortes de participants à de tels évènements, d'abord ceux qui veulent seulement savoir combien de temps leur est nécessaire pour parcourir 1.200 kilomètres à bicyclette, et ensuite une certaine minorité que l'on pourrait qualifier de "noyau dur": ce sont en effet les chasseurs de records. La constellation est donc la même que dans les marathons des grandes villes qui n'existaient pas encore à l'époque.

...fermons la parenthèse.

Les rampes précitées constituaient une occasion favorable pour opérer un premier "tri" au sein des quelque 180 participants. Jusque là, l'allure avait été extrêmement rapide (selon des témoins et des compte-rendus de presse, nous avons parcouru 45 kilomètres dans la première heure de course), mais tant que le profil de l'itinéraire reste plus ou moins plat, presque tout le monde peut suivre.
Il n'y a pas eu d'attaque à proprement parler, mais seulement une accélération dans l'ascension. Comme on le voit sur la photo, j'ai mené dans le première rampe pour me faire ensuite relayer par mon équipier Rolland Bailly, de Lyon.
Celui-ci a continué à secouer convenablement le peloton dans la seconde rampe, et Robert Demilly a fait la même chose dans la troisième rampe.
Parvenus au sommet, nous avons fait le bilan: nous n'étions plus que 18, soit 1 sur 10, un bon résultat.
Tous les autres participants ne nous ont revus qu'une seule fois, quand nous étions sur le chemin du retour alors qu'ils étaient encore en route pour aller virer à Brest.
Près du bord droit de la photo, un voit un petit intervalle derrière le dernier participant visible. C'est exactement là que les autres ont perdu le contact et dû nous laisser filer.

Pour plus d'informations sur Paris-Brest-Paris, je ne puis que conseiller la visite du site suivant:

http://www.randonneurs.bc.ca

auquel j'ai du reste contribué pour les éditions 1966 et 1971.

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