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Pour toi Alexandre , mon fils , mon petit prince ...

Pour toi Alexandre , mon fils , mon petit prince ...

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MarieB14


Free Account, Caen

Pour toi Alexandre , mon fils , mon petit prince ...

Le temps virginal a déposé dans son antre abyssin al des rosaces que je préface pour devenir enlace et jamais ne s’efface.
La pluie peut clapoter jamais je n’oublierais la tiédeur de tes mains posées sur mon front.
Passé qui ressurgit comme une fleur attendant la prose de celui qui va admirer la naissance d’une essence.
Les branches de cet arbre embrassent le ciel pour lui annoncer de les prendre dans son berceau.
Me voilà redevenu petite fille devant un homme oiseau.
Laisser courir mon imagination et devenir poisson dans une eau salée, je deviens la sirène d’un jardinier des mots.
Un souffleur de vers naviguant sur un château lunaire où enfant j’étais fière. Je dansais avec les images voyages la musique de ta guitare en jeux interdits et encore cette pluie qui glisse sur mes joues, empêchant les passants de me voir pleurer.
Où es tu ? Me vois-tu ? Je repars dans la déliquescence de mes adages où souvent tu montrais le passage quand mutine je voulais ressembler aux oiseaux.
La vague prend ma main, emporte moi vers tes alexandrins pour ressurgir demain matin, je me lave dans tes eaux et m’accroche à ton radeau, ce n’est pas encore aujourd’hui que je prendrais ce grand bateau.
La brasse de tes algues ont enveloppé mon corps et je me tapie tu as vu je souris …à la vie…
Les oiseaux migrateurs sont devenus gladiateurs d’une attente en fa mineur.
J’ai la rage de vivre et pourtant j’aime ces moments propices où je glisse dans ces abysses pour remonter noyée de mes lettres, me vois-tu par cette fenêtre ?
Pourquoi es-tu parti ? Tu avais toute la vie…Pourquoi les gens meurent ? Pourquoi je pleure ?
Le temps s’abeausit vient enfin une éclaircie et l’astre taquin m’a dit vient.
Je ne verrais pas ces abigéats ils sont pour moi des malfrats, je laisse leur abîme je préfère mes rimes.
Nous sommes dans un climat abstrus je remets mon chapeau sans déconvenue.
Ne soyons pas acescent mais amusons nous comme des enfants, l’aigreur je l’envoie au politique, je resterai rêveuse pragmatique…
Ces pourvoyeurs seront poussés dans un accul, je ne les attends pas avec une renoncule…
La sagesse est un de mes points forts, je bataillerais en silence toujours et encore pour offrir à ceux que j’aime le plus beau des trésors…
Et le temps virginal a laissé une empreinte comme une complainte…
Marie

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