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Ville de contrastes

Au Panier, le quartier populaire de Marseille on se croirait dans un roman de Marcel Pagnol. Des lacis de ruelles pavées, des pots de fleurs et bancs accolés aux façades des immeubles, le linge séchant sur le rebord des fenêtres. Le quartier historique du Panier est la carte postale sublimée de Marseille. Mais ce n’est que la moitié de l’histoire. Après la destruction d’une partie proche du port par les Allemands en 1943, de nouveaux bâtiments résidentiels ont dû être construits rapidement après la guerre. Voici le résultat. Marseille est une ville de contrastes.

Das historische Herz von Marseille schlägt im von Marcel Pagnol beschworenen Stadtteil Le Panier mit seinen verschlungenen Sträßchen, Blumentöpfen und Sitzbänken an der Hauswand, Wäsche beim Trocknen vor dem Fenster. Das ist freilich die halbe Wahrheit. Einen breiten Abschnitt des Wohnviertels am Hafen haben die Deutschen 1943 in die Luft gesprengt. Nach dem Krieg entstanden hier auf die Schnelle Wohnsilos. Marseille, die multikulturelle Hafenstadt, eine Stadt der Kontraste.

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