Journée Vélocio
C'est une tradition depuis 1922: il s'agit de l'ascension chronométrée du col de la République en partant de Saint Étienne. L'évènement a lieu à la mémoire de Paul de Vivie, alias Vélocio, dont le monument se trouve au sommet du col. La photo a été prise en 1972, une année où je n'ai pas participé, mais seulement accompagné des camarades de route: elle montre Jean-Pierre Gagneur, déjà présenté sur les photos prises en Grande-Bretagne lors des 24 heures du Wessex 1977, à quelques centaines de mètres de l'arrivée. La montée est longue de 12,788 kilomètres pour 565 mètres de dénivellation, irrégulière mais jamais vraiment problématique, encore que cela dépende de l'allure à laquelle on souhaite la négocier.
Les participants sont lâchés sur le parcours par groupes d'une soixantaine constitués en fonction de l'âge et du sexe. Il faut noter que bien longtemps avant qu'on ne parle de compétitions paralympiques, il existait déjà ici des catégories pour handicapés, unijambistes ou cyclistes amputés d'un bras.
Les meilleurs temps tournent autour de la demi-heure, et j'ai été surpris de constater en recherchant un peu que les performances actuelles, sauf de rares exceptions, sont plutôt en-dessous du niveau de celles d'il y a cinquante ans.
La manifestation dure toute la matinée et se termine par un grand pique-nique dans les bois à proximité du sommet du col.
Diapositive scannée.
Das Vélocio-Denkmal
Jean Albert Richard
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Information
| Section | Sujets: Cyclisme (VTT, Route,...) |
| Dossier | Radrennen-Radsport |
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Jean Albert Richard 11/08/2014 12:54
@Claudine,merci du commentaire. Il faut distinguer les longs raids comme Calais.Brindisi d'une simple course de côte. Pour tout ce qui est de dimensions importantes, il y a une explication fort simple: c'est l'évolution du réseau routier à partir des années 1970 qui est dans l'ensemble défavorable aux cyclistes. J'ai réalisé sans le savoir mes meilleures performances à une époque où les conditions n'avaient encore jamais été aussi bonnes (routes élargies ou à chaussées séparées, mais pas encore interdites aux cyclistes). Tout était fait pour qu'on puisse se déplacer toujours plus vite. Depuis, c'est l'inverse: on a installé partout des chicanes, des ralentisseurs, des ronds-points, autant d'éléments qui cassent le rythme et obligent chaque fois à "relancer la mécanique". Sur un parcours de plusieurs milliers de kilomètres, ces quelques secondes perdues, et la fatigue inutile causée par les obstacles peuvent représenter des heures au bout du compte, sans parler de la nécessité d'emprunter des itinéraires secondaires moins roulants que les grands axes. Quand les Ponts et Chaussées prennent des décisions, ils pensent d'abord aux millions d'automobilistes (qui paient une vignette): ils ne savent sans doute pas qu'il existe aussi une poignée d'originaux qui s'évertuent à traverser l'Europe à bicyclette le plus rapidement possible, et le sauraient-ils, je ne pense pas qu'ils en tiendraient compte. L'époque est bel et bien révolue.
En ce qui concerne la Journée Vélocio, le phénomène est moins explicable: c'est quelque chose de spécifique qui n'est pas tombé en désuétude: on peut se construire une machine spéciale pour la circonstance, qu'on n'utiliserait nulle part ailleurs, et suivre un entraînement particulier en vue de ces treize petits kilomètres sur une route où toute autre circulation est interrompue. J'aurais attendu des performances légèrement supérieures aux nôtres, peut-être une ou deux minutes de moins, et ce n'est pas le cas. Serait-ce un signe de dégénérescence?
Un fait est certain: de nos jours, les randonnées se sont multipliées: il y en a partout, mais elles sortent toutes du même moule et s'adressent à Monsieur tout-le-monde.
Il y avait aussi un raid Hossegor-Venise, et des traversées de massifs montagneux comme Léman-Méditerranée ou Cerbère-Hendaye, mais je crois que ces choses-là appartiennent au passé.
Amitiés,
Jean
claudine capello 11/08/2014 11:41
en effet comment expliques tu que les performances n aient pas èvoluèes? cela m a frappè aussi en lisant differents de tes rècits comme le calais / brindisi....L intèret pour le sport en lui meme a diminuè au profit du gain??? bravo bonne photo et comme toujours interessante rèflexion cl