Image de printemps

Image de printemps

J'en ai retrouvé encore une, du printemps 2007 à Paris. J'y séjournais souvent à l'époque pour régler la succession de ma mère, une chose qui devait être faite et ne posait aucun problème puisque je suis fils unique. J'ai beaucoup marché à travers Paris et photographié comme je ne l*avaix jamais fait jusque là. Tant qu'on habite quelque part, on ne pense pas forcément à fixer sur la pellicule des choses que l'on peut contempler quotidiennement.
Quand je suis arrivé sur Fotocommunity il y aura bientôt six ans, J'ai beaucoup observé les photos des autres membres, en particulier celles de Paris, ma ville natale, et ai rapidement constaté que les motifs étaient toujours les mêmes. Il y a une explication très simple à cela: la majorité des membres de Fotocommunity est germanophone, et visite notre capitale en général superficiellement, tributaire d'un emploi du temps serré et limité.
En tant "qu'initié" (mais est-ce un délit?...), j'ai décidé de combler les vides.
Si l'on aperçoit d'aventure la Tour Eiffel ou le Sacré Coeur sur mes photos, c'est rarement le motif principal: je montre autre chose, qui n'appartient pas à ce que l'on peut trouver dans n'importe quel guide.
Cela m'a valu de me constituer un cercle d'habitués friands de ce genre d'information, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, entre autres. Et j'ai même fait quelque peu école: de jeunes membres de Fotocommunity, comme Berenice Wheelan ou Jan Oliver Koch, qui résident à Paris pour des motifs professionnels, se sont risquès à faire la même chose, et avec succès, doit-on dire.
J'ai beaucoup marché à travers Paris de 2006 à 2008, non pas que je haïsse le Métro (j'ai grandi avec, et je possède une rare collection de cartes hebdomadaires, une pour chaque station), je suis habitué à ses senteurs qui ne sont pas du goût de tout le monde, dans les années 1950 le saucisson à l'ail prédominait, la sueur a fait place plus tard aux désodorisants plus ou moins supportables selon leur rang dans la gamme des prix, et plus récemment s'est installée avec le passage du RER Nord-Sud sous la Seine cette pestilence infernale d'acide sulfhydrique qui laisse à penser que la moitié du wagon ou plus a des vents, ce qui offre d'autre part un alibi commode à ceux qui en ont vraiemt.
Bref, à Paris, où je ne suis plus retourné depuis bientôt quatre ans, je serai toujours chez moi. La photo n'est peut-être pas très brillante, c'était une matinée couverte et un peu brumeuse sur le Cours-la-Reine, entre le Grand Palais et la place de la Concorde, mais bon!
Actuellement, je n'ai pas la possibilité de fournir des clichés d'actualité sur le thème de la semaine, en Germanie, c'est encore un petit peu trop tôt.