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Christian Villain


Premium (World), Ile de France

Commentaire 9

  • Der Westzipfler 07/01/2024 18:50

    Formidable! 

    Salut,
    Markus
  • Matthias Getto 03/01/2024 21:34

    Je me souviens aussi de la traversée du ravin. Si étroit... la circulation en sens inverse... la peur d'en sortir indemne.
    Tout s'est bien passé :-))
    Matthias
  • freiwillige Fachkraft für kompetente Foto-Kommentare 29/12/2023 12:14

    Excellente et superbe photo
    Bravo !!!
    LG Christian
  • Daniela Boehm 23/12/2023 19:05

    Ganz wunderbar! Liebe Grüße Dani
  • Wolfgang Weninger 23/12/2023 18:02

    sehr schön zeigst du uns diese imposante Berglandschaft
    Servus, Wolfgang
  • Robert Buatois 23/12/2023 16:49

    Elles sont spectaculaire ces gorges. Quel chaos.
    Amitiés
    PS : Merci pour leur historique. La lecture était intéressante
  • alicefairy 23/12/2023 15:26

    gut gezeigt
    Lg Alice
  • Christian Villain 23/12/2023 14:41

    Dans les Gorges de Galamus
    Gorges de Galamus




    Rivière Agly
    Longueur 2 km
    Géologie
    Roches Gorge avec calcaires et dolomies datant du Jurassique inférieur au Crétacé inférieur

    Les gorges de Galamus sont un passage étroit entre les départements français de l'Aude (Cubières-sur-Cinoble) et des Pyrénées-Orientales (Saint-Paul-de-Fenouillet).

    Elles ont été creusées par l'Agly dans le chaînon nord du synclinal de Fenouillèdes.

    Géographie
    Situation

    Les gorges de Galamus en été.

    Des gorges étroites…
    À vol d'oiseau, les gorges de Galamus sont à 38 km ouest-nord-ouest de Perpignan et à 7,5 km à l'ouest du château de Peyrepertuse - ce dernier sur la route des châteaux cathares1,2.

    Situées à la frontière du département de l'Aude et du département des Pyrénées-Orientales, elles relient les communes de Cubières-sur-Cinoble au nord dans l'Aude, et Saint-Paul-de-Fenouillet au sud dans les Pyrénées-Orientales1. Longues d'environ 5 km3 (le parcours touristique fait seulement environ 2 km), elles sont orientées suivant l'axe nord-sud1,2.

    Elles se trouvent aussi à l'extrémité est de la petite chaîne montagneuse « Fanges - Roc Paradet », orientée est-ouest et dont l'extrémité ouest est marquée par les gorges de la Pierre-Lys, ces dernières creusées par le fleuve Aude4,5.

    Hydrologie
    L'Agly ou « rivière des Aigles6 », qui coule au fond des gorges de Galamus dans le sens nord-sud, est un petit fleuve côtier venu du Pech de Bugarach où il prend source environ 10 km en amont des gorges de Galamus1,7.

    Il a creusé cette entaille profonde de plusieurs dizaines de mètres dans la roche. Cette même rivière a creusé au sud de Saint-Paul-de-Fenouillet la clue de la Fou, une cluse dans le chaînon sud du synclinal du Fenouillèdes, autre barrière calcaire.

    Le creusement originel des gorges de Galamus a commencé dans le sens sud-nord ; témoins la présence dans cette vallée de galets cristallins provenant du massif de l'Agly plus au sud ; cette inversion indique que le massif a basculé tardivement vers le sud8.

    Les rapides et leurs tourbillons créés par la forte pente font éroder les galets allochtones par leurs propres sables abrasifs ; ils suppriment les éboulis, créent des marmites de géant et des terrasses rocheuses. La zone de l'ermitage à Galamus inclut (comme à Pierre-Lys) des terrasses rocheuses et ne montre pas de dépôts de pente ; ces deux caractéristiques sont dues à l'eau sapant la base des parois, ce qui crée un surplomb 2 ou 3 m au-dessus de la rivière. Dans ce contexte, aucune chronologie ne peut être rattachée à ces terrasses rocheuses discontinues (que l'on retrouve aussi dans le défilé de Saint-Georges)9.

    Éboulis et alluvions sont rares dans les gorges de Galamus, surtout dans leur partie supérieure au nord. Les strates géologiques étant très redressées, le lit de la rivière est marquée par de nombreux ressauts, qui engendrent des remous et des dépôts de tufs sous forme de grands gours situés à la crête des barres, ou de demi-dômes déposés en contrebas de celles-ci. Ces tufs semblent s'être mis en place uniquement dans le lit d'étiage de la rivière, ce qui indique presque certainement un phénomène récent (une tendance également indiquée par les fortes teneurs en Na et So4). Par opposition, les épaisses couches de tuf que l'on trouve en aval sont dues à la source Tirounère10.

    Les parois des gorges évoluent par l'action de divers mécanismes, dont :


    Blocs de pierre déchaussés des parois
    la simple gravité, qui agit notamment sur la partie haute des parois de Galamus en amont de l'Ermitage où sont visibles des fentes de décollement importantes. Comme le sommet des parois recule ainsi plus vite que les parties plus basses, les parois acquièrent un profil en marches d'escalier10 ;
    la colonisation des joints, diaclases et fentes de décollement par des arbustes, notamment des genévriers ou la « baouco », à caractère plus xérique ; ces plantes accélèrent le démantèlement des parois par pression et dissolution10 ;
    la rivière sape les blocs de pierre qui finissent par se déchausser, ce qui crée un profil d'escalier inversé et des surplombs. Les blocs tombés se superposent parfois à des éboulis périglaciaires10.
    Les gorges s'approfondissent par le déblaiement des alvéoles à l'aval - et vraisemblablement pas par des effets tectoniques de la nappe des Corbières, qui est ici solidaire du socle11.

    Géologie
    Les gorges sont dans la zone nord-pyrénéenne (qui longe le nord des Pyrénées), avec le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen passant à l'extrémité nord des gorges5,12. Ce front de chevauchement borde par le nord le chaînon nord du synclinal de Fenouillèdes5 ; ce synclinal a déformé les couches de calcaires massifs (déposés au Jurassique (~ 200 à 145 Ma) et au Crétacé (~ 145 à 66 Ma)), par plissement lors de la surrection des Pyrénées il y a environ 55 millions d’années (Éocène moyen - supérieur, ~ 40 à 34 Ma).

    Les gorges de Galamus sont presque entièrement situées dans ces terrains du Jurassique, avec quelques zones datant du tout début du Crétacé5 : l'Agly recoupe des strates de calcaires massifs allant du Lias (ou Jurassique inférieur) à l'Aptien inclus (avant-dernier étage du Crétacé inférieur)13.

    Les formes originales des grottes, avens, gorges, lapiaz ont été rendues plus tourmentées par les plissements provoqués par la formation des Pyrénées. Cet endroit contient du tuf calcaire, formé par des sources d'eau froide (alors que le travertin se forme dans des eaux chaudes). Il y avait une carrière de tuf près de la source de la Tirounère14.

    Les gorges sont découpées dans un relief karstique dû à l'action de l'eau s'infiltrant dans des roches calcaires. La karstification du massif a commencé pendant le Néogène (23 à 2,5 Ma), dans la surface aplanie lors de l'Éogène (66 à 23 Ma)15.

    L'activité hydrologique du massif Fanges - roc Paradet est intense sous sa surface16 : sous terre, l'Agly continue à creuser son lit d’ouest en est17 : la circulation de l'eau souterraine est perpendiculaire aux cours de l'Agly et de l'Aude18. La source de la Tirounère, à l'extrémité sud des gorges, est une résurgence de cette eau profonde18 ; elle a un débit moyen estimé à 300 l/s et des crues estimées à 1 m3/s17 et drainerait l'ensemble du système hydraulique Fanges-Roc de Paradet16 ; elle est un indice thermal de circulations profondes19. Elle fournit l'eau du syndicat intercommunal de Saint-Paul-Lesquerde. Son eau est bicarbonatée calcique et magnésienne, avec une minéralisation de 0,5 g/l ; elle a une teneur en sulfate élevée : 160 mg/l17. Lors de fortes pluies, des cascades à pression émergent des gorges de Galamus (ainsi que des falaises du Pech de Bugarach et des pentes de Peyrepertuse et de Quéribus)19.

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