VIPERE AU POING

VIPERE AU POING

Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, cruelle et peu aimante, qu’ils ont surnommée Folcoche, contraction de folle et de cochonne.
Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, est le premier d’Hervé Bazin.
C'est un huis clos entre la mère indigne, les trois enfants martyrisés, le père lâche et un précepteur
changeant, qui lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
Wikipédia.

J’ai lu ce roman quand j’étais adolescente, et j’avais été très impressionnée et bouleversée par sa force, par ces sentiments exacerbés de haine pour cette mère cruelle et sans pitié envers ses enfants, sentiments qui m’étaient évidemment totalement étrangers et que je découvrais avec stupéfaction et horreur ! Comment une mère pouvait être aussi cruelle et indigne ?
Par la suite j’ai lu plusieurs livres de Hervé Bazin, mais aucun ne m’a laissé une telle empreinte, un tel souvenir, comme si j’avais moi aussi brandi cette vipère avec Brasse-Bouillon, contre Folcoche.